ET D'ABORD : POURQUOI L'EOLIEN ?
NICOLAS HULOT
VOILA CE QUE DECLARAIT NICOLAS HULOT EN 2005.
===============================================================Un interview intéressant de Jean-Marc JANCOVICI, énergéticien reconnu pour sa rigueur et son honnêteté.
www.facebook.com/thier
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L’exemple de l’Allemagne doit nous
alerter
Dans une tribune parue dans le
journal Le Monde , l'ancien ministre de l'environnement Brice Lalonde encourage
les écologistes à s'affranchir des "dogmes" du militantisme vert
"Beaucoup sautent comme des cabris en réclamant
des énergies renouvelables comme si elles étaient la panacée. En réalité, il
faut développer celles
qui produisent de la chaleur : solaire thermique, géothermie, pompes à
chaleur, récupération de la « chaleur fatale » [dissipée lors
des processus de production]. Celles-ci se substituent directement aux
hydrocarbures. Le besoin est moins urgent aujourd’hui des renouvelables
électriques, particulièrement des éoliennes terrestres qui contribuent à
l’artificialisation des sols, puisque l’électricité est déjà décarbonée en
France. Pourtant, ce sont presque toujours les électriques qui sont citées
quand on parle des renouvelables.
L’exemple de l’Allemagne doit
nous alerter. Elle a vaillamment développé les renouvelables
électriques, mais quand il n’y a ni vent ni soleil, elle produit son
électricité avec les pires polluants, charbon et lignite. Résultat : elle
émet près de deux fois plus de CO2 par habitant que la France. Dans l’état actuel
de la transition, en l’absence de stockage d’électricité, il faut conserver les moyens de production classiques quand les
renouvelables ne fournissent pas d’énergie. En France, ce sont les centrales
nucléaires qui deviennent ainsi, avec l’énergie hydraulique, les supplétifs des
renouvelables. Ceux qui font passer le développement des renouvelables avant la
préservation du climat s’imaginent-ils qu’ils vont pouvoir truffer la France d’éoliennes géantes et
les suppléer par des turbines à gaz ? Mais le gaz, il
faut l’importer, et sa combustion émet du CO2. Si elle porte cette vision, l’apologie des
renouvelables devient contre-productive."
Brice Lalonde : « Pas besoin d’être
un ministre vert pour être un ministre écologiste »
Dans une tribune au « Monde »,
l’ancien ministre, conseiller spécial honoraire de l’ONU, encourage Nicolas
Hulot à s’affranchir des « dogmes » du militantisme vert.
LE
MONDE | 10.08.2018 à 06h30 • Mis à jour le 10.08.2018 à
20h06 |
Tribune. Pas un jour sans
qu’on nous assomme avec le départ de Nicolas Hulot, son isolement, ses états
d’âme, ses difficultés, ses prétendus reniements. Qui entretient ces
fables ? Ses pseudo-amis de l’extrême gauche ou des Verts. N’aimant pas
qu’un écologiste siège dans un gouvernement qu’ils combattent, ils voudraient
représenter l’écologie à sa place. « Ce
gouvernement se moque de l’écologie, affirment-ils, et Hulot est un
faire-valoir. » Bref, le ministre de la transition
écologique et solidaire ne serait pas assez vert. Mais ceux qui ont mené
l’écologie politique au désastre sont-ils les meilleurs juges ?
Que lui reprochent-ils ? Rien de bien argumenté, simplement
un chapelet de sujets montés en épingle pour la démonstration. Par exemple, il
n’a pas fait disparaître le glyphosate. Tout de même, obtenir que l’Europe s’en
débarrasse en cinq ans, c’est un bon résultat : il fallait convaincre
vingt-huit ministres de l’agriculture ! Mais les autres herbicides sont
peut-être pires. En fin de compte, le glyphosate ne doit pas nous faire oublier
que quelque 150 000 produits chimiques sont vendus en Europe, dont
certains bien plus préoccupants. Nombre de leurs résidus sont présents dans les
sols, l’eau, les tissus des êtres vivants. Cette réalité pourrait même motiver,
à mon sens, une initiative d’ampleur, une sorte de GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat] sur la pollution chimique de
l’environnement.
Allons plus loin. Est-ce qu’une formation politique française,
ou étrangère, a conçu un programme de transition écologique auquel se référer
pour évaluer l’action de Hulot ? En vérité, personne ne sait comment
faire, ni par où commencer ni même comment imaginer la société écologique au
bout de la transition. Ce n’était pas dans le programme d’Emmanuel Macron, ce
n’est pas dans le calendrier de travail du gouvernement. A-t-on débattu de la
croissance pendant la présidentielle,...
Gérard Charollois, juriste et écologiste français
Les éoliennes ne servent strictement à RIEN... sauf à
bien polluer, faire du fric, détruire notre santé.
L'un des plus gros mensonges de la propagande
éolienne est de nous persuader que ces machines permettront de diminuer les
émissions de dioxyde de carbone (CO2) . Cet argument est majeur car les
scientifiques s'accordent à reconnaître que quelques degrés d'élévation de la
température auront des effets graves sur le climat. Exploiter la peur est une
méthode d'endoctrinement efficace qui n'est plus à démontrer. C'est
pourquoi de nombreuses personnes plébiscitent les éoliennes en toute bonne foi,
persuadées d'agir pour le climat.
On peut rappeler en substance les
propos du maire d'une très grosse commune de l'Aude : «Les éoliennes sont une
chance pour notre environnement. Il faudra à l'avenir limiter l'effet de serre
et la toxicité de nos énergies. Il s'agit d'un enjeu vital pour nos enfants.» Enfumage ou naïveté ?
Entre ce discours et la réalité, il y a un immense fossé. On sait, en effet, que la France produit une des électricités les plus propres du monde avec la Suède, électricité non carbonée à plus de 90%. Mais on sait aussi que les éoliennes sont sous l'assistance permanente du thermique à cause de l'intermittence du vent. On n'y reviendra donc pas. Ce que l'on nous cache encore, c'est que les centrales thermiques de substitution doivent fonctionner en continu, 24h/24, pour prendre rapidement le relais en cas d'insuffisance ou de défaillance du vent car l'électricité - qui, rappelons-le, ne se stocke pas - doit être garantie à chaque instant.Flora Papadele, ingénieure de la DEI (Dimósia Epichírisi Ilektrismoú), le fournisseur historique d'électricité en Grèce explique : «Pour qu'un réseau électrique fonctionne parfaitement, il faut que la production corresponde à la demande à chaque instant. Sinon c'est le black-out. Si le vent s'arrête ou faiblit brusquement, que se passe-t-il? On se reporte sur les centrales conventionnelles. Mais elles ne peuvent pas démarrer d’un seul coup. Donc elles ne s’arrêtent jamais.» .Voilà pourquoi l'éolien comme le photovoltaïque sont, par «cogénération», des systèmes pollueurs.
Entre ce discours et la réalité, il y a un immense fossé. On sait, en effet, que la France produit une des électricités les plus propres du monde avec la Suède, électricité non carbonée à plus de 90%. Mais on sait aussi que les éoliennes sont sous l'assistance permanente du thermique à cause de l'intermittence du vent. On n'y reviendra donc pas. Ce que l'on nous cache encore, c'est que les centrales thermiques de substitution doivent fonctionner en continu, 24h/24, pour prendre rapidement le relais en cas d'insuffisance ou de défaillance du vent car l'électricité - qui, rappelons-le, ne se stocke pas - doit être garantie à chaque instant.Flora Papadele, ingénieure de la DEI (Dimósia Epichírisi Ilektrismoú), le fournisseur historique d'électricité en Grèce explique : «Pour qu'un réseau électrique fonctionne parfaitement, il faut que la production corresponde à la demande à chaque instant. Sinon c'est le black-out. Si le vent s'arrête ou faiblit brusquement, que se passe-t-il? On se reporte sur les centrales conventionnelles. Mais elles ne peuvent pas démarrer d’un seul coup. Donc elles ne s’arrêtent jamais.» .Voilà pourquoi l'éolien comme le photovoltaïque sont, par «cogénération», des systèmes pollueurs.
Pire encore, à cause des
fluctuations du vent dont la force peut chuter brutalement et passer de tout à
rien en quelques instants, les centrales thermiques associées aux éoliennes
doivent s'adapter à ces variations d'amplitude. Afin de garantir la stabilité
du réseau électrique, les centrales thermiques sont alors accélérées ou
décélérées à la demande et polluent de la même façon qu'une voiture en ville,
soumise à des changements permanents de régime:
«ralentissements-accélérations». D'où
sur-consommation de fossile et pollution accrue. Un comble, comme l'a
montré l'économiste Ruth Léa en
Angleterre : les centrales thermiques fonctionnant seules, à régime
constant, polluent moins que les centrales thermiques couplées aux
éoliennes.
On notera que le problème est identique pour le photovoltaïque : un nuage qui passe, le ciel qui se voile... obligent la centrale thermique à modifier le rendement de ses turbines. On mesure ici la limite des énergies intermittentes comme on déplore le grotesque mensonge qui nous les présente comme une alternative fiable et écologique aux énergies conventionnelles.
On notera que le problème est identique pour le photovoltaïque : un nuage qui passe, le ciel qui se voile... obligent la centrale thermique à modifier le rendement de ses turbines. On mesure ici la limite des énergies intermittentes comme on déplore le grotesque mensonge qui nous les présente comme une alternative fiable et écologique aux énergies conventionnelles.
Ce qui est également bien caché
par nos vertueux écolos c'est que la production d'électricité «verte» donne
droit à des «certificats carbone», c'est à dire des «bouts de papier avec un
gros tampon» que les promoteurs éoliens vendent aux industriels et qui
permettent à ces derniers de dépasser le seuil de pollution qui leur est
autorisé, leur évitant ainsi des amendes : « Les éoliennes s'accompagnent de
l'obtention de certificats donnant des droits à polluer par ailleurs »
(Sénateur Jean Germain, Allocution au Sénat, 29 janvier 2015). Ces «certificats
carbone» sont vendus 80 € le mégawatt-heure, pratiquement le prix que paye EDF
(le consommateur en réalité par la CSPE) au promoteur éolien pour l'achat de sa
production à 84 € le MW/h. Chaque MW/h doublé d'un joli certificat vert va donc
rapporter 164 € au promoteur. On comprend mieux le vent de spéculation qui
souffle sur cette industrie et l'acharnement avec lequel les sociétés éoliennes
essaient de s'incruster. Le prix du mégawatt-heure déjà bien juteux pour
l'exploitant se double du bénéfice substantiel de la pollution industrielle.
Dire qu'en France nous marchons sur la tête est un bien petit euphémisme !....
Alors, les rejets de gaz à effet
de serre et le réchauffement climatique ? Au lieu de nous en préserver, la
multiplication des éoliennes va au contraire aggraver la situation.
Merci à tous les menteurs qui exploitent la naïveté des gens pour nous infliger un "mix énergétique cochon" qui servira des intérêts politiques et financiers, ne réduira pas les émissions de CO2, contribuera à la détérioration du climat et de notre santé. Merci à tous les Tartuffes qui vont plaider, le teint frais et la bouche vermeille, pour la Transition énergétique au sommet de Paris, en décembre 2015.
Merci à tous les menteurs qui exploitent la naïveté des gens pour nous infliger un "mix énergétique cochon" qui servira des intérêts politiques et financiers, ne réduira pas les émissions de CO2, contribuera à la détérioration du climat et de notre santé. Merci à tous les Tartuffes qui vont plaider, le teint frais et la bouche vermeille, pour la Transition énergétique au sommet de Paris, en décembre 2015.
Il s'agit bien d'un enjeu vital
pour nos enfants !... « N'ajoutons pas la peste au choléra !... »