ARTICLE LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE
A COTE DE CHEZ NOUS UN PROJET EOLFI
Les éoliennes de Saint-Berain-sous-Sanvignes se verraient de
Montceau-les-Mines, d’après ce photomontage présenté jeudi lors d’une réunion
publique d’opposants au projet. Photomontage Jacques PIELTIN
Des mâts d’éoliennes de
120 mètres surmontés de pales de 60 mètres visibles depuis Géant Casino
Montceau, depuis Sanvignes, depuis les routes départementales 102 et 57 de
Saint-Berain-sous-Sanvignes. « En 2021, voilà ce qu’auront les habitants
pour ligne d’horizon si ce projet éolien implanté dans un habitat dispersé à
4 km de Montceau voit le jour », a expliqué, sur la base de ses
photomontages, un ancien ingénieur électrotechnicien chez Réseau de transport
d’électricité.
Deux parcs éoliens
De qui conforter les
opposants présents jeudi à la première réunion publique portant sur le
projet. Porté par Eolfi* depuis février 2016, date de l’aval du conseil
municipal, ce projet de parc éolien est séparé en deux zones. Dix éoliennes
viendraient s’implanter sur une zone sud, « à 1 500 mètres de l’école
communale, 1 780 mètres de la salle des fêtes, 1 680 mètres de la
résidence pour personnes âgées les Trois Chênes, explique l’expert en
électricité Jacques Pieltin. Quatre mâts seraient implantés à 700 mètres des
habitations sur une seconde zone, plus au nord. »
Des montages réalisés sur la base d’éléments topographiques et
paysagers fortement contestés par le maire, défendeur du projet. « À ce
jour, personne ne sait où seront les éoliennes puisque les mesures ne sont pas
terminées ! » a-t-il insisté (lire par ailleurs ).
« La ressource en
vent à Saint-Bérain, commune située dans le département le moins venté de
France, est insuffisante : dix éoliennes de 2,4 MW à Saint-Bérain
produiraient 0,2 % de la consommation régionale c’est économiquement très
risqué. » Impacts paysager, sanitaire, économique, invité par la
fédération d’associations opposées aux projets éoliens Vent de sottise 71,
l’expert a déconstruit ce projet d’énergie devant être présenté par le
promoteur en novembre ou décembre.
Note
Contacté, le promoteur n’a pas donné suite à nos questions
RÉACTION - « L’ÉTUDE DU PROMOTEUR DIT L’INVERSE ! »
Photo Camille ROUX
Noël Valette, maire de Saint-Berain-sous-Sanvignes
Défendeur du projet éolien, le maire a tenu à démentir les propos tenus sur
le projet éolien jeudi. « Ça sera dix éoliennes et non quatorze, et, dans
l’attente des relevés de mesures du vent, on ne connaît pour l’instant ni la
hauteur des mâts ni leur emplacement ! La commune n’investit pas un euro
dans ce projet et ces mâts pourraient rapporter 5 300 € par an chacun
à la municipalité : à l’heure de la baisse des dotations publiques et de
la transition énergétique, peut-on me reprocher de soutenir un tel
projet ? », a-t-il argumenté, estimant néanmoins n’avoir pas eu droit
à la parole. « Je ne voulais pas que l’on profite de mon absence et on a
négligé ma présence ».
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https://ventdeforet.jimdo.com/
La justice annule le projet de parc éolien industriel de Lanouée, dans le Morbihan
En achetant la forêt de Lanouée en 2007, la multinationale Louis-Dreyfus est devenue le premier propriétaire forestier privé en Bretagne. Son but ? Un parc éolien industriel. Mais la justice a annulé l’autorisation.
Actualisation - Mardi 11 juillet 2017 - Le tribunal administratif de Rennes a annulé les permis de construire de 16 éoliennes en forêt de Lanouée (Morbihan), deuxième massif forestier breton, invoquant la richesse écologique du milieu et les dimensions « hors d’échelle » du projet.
La justice a tranché, a-t-on appris le 11 juillet : sous réserve d’un éventuel appel, il n’y aura pas de parc éolien en forêt de Lanouée (Morbihan). Le projet, porté par la société Les Moulins de Lohan, filiale du groupe canadien Boralex, visait à construire 16 éoliennes d’une emprise au sol de 16 ha pour un périmètre total de 331 hectares et une puissance installée de 50 MW.
Le juge administratif a annulé les permis de construire délivrés en février 2014 par le préfet du Morbihan, suivant l’avis du rapporteur public et du juge des référés. Il a également annulé l’autorisation d’exploiter, de défricher, et de déroger à l’interdiction faite par le Code de l’Environnement de détruire des espèces protégées.
Source : Ouest-France
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ARTICLE LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE
A COTE DE CHEZ NOUS UN PROJET EOLFI
Les éoliennes de Saint-Berain-sous-Sanvignes se verraient de
Montceau-les-Mines, d’après ce photomontage présenté jeudi lors d’une réunion
publique d’opposants au projet. Photomontage Jacques PIELTIN
Des mâts d’éoliennes de
120 mètres surmontés de pales de 60 mètres visibles depuis Géant Casino
Montceau, depuis Sanvignes, depuis les routes départementales 102 et 57 de
Saint-Berain-sous-Sanvignes. « En 2021, voilà ce qu’auront les habitants
pour ligne d’horizon si ce projet éolien implanté dans un habitat dispersé à
4 km de Montceau voit le jour », a expliqué, sur la base de ses
photomontages, un ancien ingénieur électrotechnicien chez Réseau de transport
d’électricité.
Deux parcs éoliens
De qui conforter les
opposants présents jeudi à la première réunion publique portant sur le
projet. Porté par Eolfi* depuis février 2016, date de l’aval du conseil
municipal, ce projet de parc éolien est séparé en deux zones. Dix éoliennes
viendraient s’implanter sur une zone sud, « à 1 500 mètres de l’école
communale, 1 780 mètres de la salle des fêtes, 1 680 mètres de la
résidence pour personnes âgées les Trois Chênes, explique l’expert en
électricité Jacques Pieltin. Quatre mâts seraient implantés à 700 mètres des
habitations sur une seconde zone, plus au nord. »
Des montages réalisés sur la base d’éléments topographiques et
paysagers fortement contestés par le maire, défendeur du projet. « À ce
jour, personne ne sait où seront les éoliennes puisque les mesures ne sont pas
terminées ! » a-t-il insisté (lire par ailleurs ).
« La ressource en
vent à Saint-Bérain, commune située dans le département le moins venté de
France, est insuffisante : dix éoliennes de 2,4 MW à Saint-Bérain
produiraient 0,2 % de la consommation régionale c’est économiquement très
risqué. » Impacts paysager, sanitaire, économique, invité par la
fédération d’associations opposées aux projets éoliens Vent de sottise 71,
l’expert a déconstruit ce projet d’énergie devant être présenté par le
promoteur en novembre ou décembre.
Note
Contacté, le promoteur n’a pas donné suite à nos questions
RÉACTION - « L’ÉTUDE DU PROMOTEUR DIT L’INVERSE ! »
Photo Camille ROUX
Noël Valette, maire de Saint-Berain-sous-Sanvignes
Défendeur du projet éolien, le maire a tenu à démentir les propos tenus sur
le projet éolien jeudi. « Ça sera dix éoliennes et non quatorze, et, dans
l’attente des relevés de mesures du vent, on ne connaît pour l’instant ni la
hauteur des mâts ni leur emplacement ! La commune n’investit pas un euro
dans ce projet et ces mâts pourraient rapporter 5 300 € par an chacun
à la municipalité : à l’heure de la baisse des dotations publiques et de
la transition énergétique, peut-on me reprocher de soutenir un tel
projet ? », a-t-il argumenté, estimant néanmoins n’avoir pas eu droit
à la parole. « Je ne voulais pas que l’on profite de mon absence et on a
négligé ma présence ».
https://ventdeforet.jimdo.com/
La justice annule le projet de parc éolien industriel de Lanouée, dans le Morbihan
En achetant la forêt de Lanouée en 2007, la multinationale Louis-Dreyfus est devenue le premier propriétaire forestier privé en Bretagne. Son but ? Un parc éolien industriel. Mais la justice a annulé l’autorisation.
Actualisation - Mardi 11 juillet 2017 - Le tribunal administratif de Rennes a annulé les permis de construire de 16 éoliennes en forêt de Lanouée (Morbihan), deuxième massif forestier breton, invoquant la richesse écologique du milieu et les dimensions « hors d’échelle » du projet.
La justice a tranché, a-t-on appris le 11 juillet : sous réserve d’un éventuel appel, il n’y aura pas de parc éolien en forêt de Lanouée (Morbihan). Le projet, porté par la société Les Moulins de Lohan, filiale du groupe canadien Boralex, visait à construire 16 éoliennes d’une emprise au sol de 16 ha pour un périmètre total de 331 hectares et une puissance installée de 50 MW.
Le juge administratif a annulé les permis de construire délivrés en février 2014 par le préfet du Morbihan, suivant l’avis du rapporteur public et du juge des référés. Il a également annulé l’autorisation d’exploiter, de défricher, et de déroger à l’interdiction faite par le Code de l’Environnement de détruire des espèces protégées.
Source : Ouest-France
La justice a tranché, a-t-on appris le 11 juillet : sous réserve d’un éventuel appel, il n’y aura pas de parc éolien en forêt de Lanouée (Morbihan). Le projet, porté par la société Les Moulins de Lohan, filiale du groupe canadien Boralex, visait à construire 16 éoliennes d’une emprise au sol de 16 ha pour un périmètre total de 331 hectares et une puissance installée de 50 MW.
Le juge administratif a annulé les permis de construire délivrés en février 2014 par le préfet du Morbihan, suivant l’avis du rapporteur public et du juge des référés. Il a également annulé l’autorisation d’exploiter, de défricher, et de déroger à l’interdiction faite par le Code de l’Environnement de détruire des espèces protégées.
Source : Ouest-France
Lire par exemple cet article des Echos
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https://loi-energie-non.ch/blog/le-tournant-energetique-allemand-est-un-desastre/
Le tournant énergétique allemand est un «désastre»
Fritz Vahrenholt, ancien élu socialiste allemand actif dans le domaine de la protection de l’environnement et manager du secteur énergétique, s’exprime sur la politique énergétique allemande et sur la Suisse qui, à son avis, devrait éviter de suivre l’exemple allemand.
Reprise autorisée et raccourcie de l’interview de Dominik Feusi, «Basler Zeitung (BaZ)» du 18.02.2017
BaZ: Vous avez
qualifié la politique énergétique allemande de «désastre». Pourquoi?
Fritz Vahrenholt: Pour commencer, le gouvernement allemand a décidé en l’espace
d’un week-end après le tsunami au Japon de renoncer à l’énergie nucléaire qui,
jusque-là, assurait la capacité électrique de base pour l’industrie allemande.
Depuis, le gouvernement allemand tente de remplacer cette ressource énergétique
sûre et fiable par une production électrique variable basée sur le soleil et le
vent. C’est insensé et en réalité tout le monde le sait.
Moi, je ne le sais
pas, Alors expliquez-moi.
50 à 100 jours par an, parfois durant des semaines entières, nous n’avons ni
vent ni soleil. Pendant ces périodes, ces équipements produisent moins de 10%
de nos besoins en énergie. Quand le vent souffle et que le soleil brille, il y
a trop d’électricité dans le réseau et, comme nous n’avons pas de capacité de
stockage, nous sommes contraints de déclencher les éoliennes. Nous avons un
problème qui s’aggrave constamment – soit nous avons trop d’électricité, soit
nous n’en avons pas assez.
Commençons par le
début. L’énergie nucléaire n’a pas d’avenir, tout de même!
C’est ce que la politique a décidé alors que les centrales nucléaires
allemandes n’ont suscité ni critiques, ni craintes sérieuses quant à leur
sécurité.
La Suisse a prévu de
laisser produire les centrales nucléaires aussi longtemps que leur sécurité le
permet.
C’est intelligent. Vous gagnez ainsi du temps jusqu’à ce que l’on dispose
éventuellement de technologies avantageuses de stockage énergétique.
Et les déchets
radioactifs?
La problématique du stockage final des déchets radioactifs doit être résolue
indépendamment du fait que les centrales nucléaires tournent pendant 30, 40 ou
50 ans. Après Fukushima, seule la Suisse et l’Allemagne ont décidé de lancer un
tournant énergétique. Même le Japon continue de miser sur la force nucléaire et
sur le charbon. La dernière centrale nucléaire allemande sera arrêtée en 2022.
Il n’y aura alors plus d’approvisionnement fiable dans le sud de l’Allemagne.
Nous dépendrons de plus en plus des forces de la nature si, par la suite, nous
renonçons aussi aux centrales au charbon ou au gaz.
Il suffit d’installer
suffisamment de centrales éoliennes et solaires…
Non, même si vous triplez la capacité éolienne, la production est quasiment
égale à zéro par calme plat. Le même constat vaut pour le solaire, notamment la
nuit. La quantité de courant produite par les éoliennes équivaut à 90 jours par
an de production à pleine puissance. Pour les installations photovoltaïques, on
ne compte même que 35 jours par an à plein rendement. Ces simples chiffres font
comprendre que, faute d’un stockage énergétique suffisant, il est impossible de
garantir un approvisionnement fiable avec ces ressources.
Pourquoi cela est-il
si important?
Il faut avoir conscience de ce que le système en place doit produire. A chaque
fois qu’un besoin d’électricité se déclenche quelque part, le système doit
immédiatement fournir l’électricité demandée. Si un soir d’hiver on enclenche
les projecteurs illuminant le stade du FC Bâle, la demande en électricité doit
être satisfaite dans les secondes qui suivent. L’énergie solaire ou éolienne ne
permet pas d’augmenter instantanément la production.
La production
excédentaire allemande menace aussi notre force hydraulique.
Nous disposons en Allemagne de 50000 mégawatts de puissance éolienne. Lorsque
toutes les éoliennes produisent, nous devons d’abord stopper les centrales au
charbon et au gaz, mais ensuite même des éoliennes, faute de quoi le système
s’effondre. Si cela ne suffit pas, nous envoyons de l’électricité à l’étranger
et nous détruisons de la sorte l’approvisionnement national des pays voisins. A
l’inverse, nos voisins doivent nous soutenir lorsqu’il n’y a plus de vent. Les
Polonais n’acceptent plus cela. Ils ont installé des déphaseurs à leurs
frontières pour empêcher que l’électricité excédentaire allemande leur
parvienne. Les Tchèques en feront bientôt autant.
La Suisse
pourrait-elle agir de même?
Je peux tout à fait m’imaginer que ce débat commence bientôt en Suisse et que
l’on se pose la question suivante: «Sommes-nous réellement obligés de supporter
les conséquences de la politique énergétique téméraire et mal calculée de
l’Allemagne?» Il existe sans doute des gens en Suisse qui répondront non à
cette question. Je les comprends parfaitement.
LES ÉOLIENNES DÉTRUISENT LES PAYSAGES ET LES ALENTOURS DES VILLAGES. CONSÉQUENCES: DE PLUS EN PLUS D’INITIATIVES CITOYENNES SONT LANCÉES EN ALLEMAGNE POUR S’OPPOSER À LEUR CONSTRUCTION.
Quelle menace
représentent les éoliennes?
J’ai moi-même fondé en 2000 une entreprise de force éolienne et je l’ai
développée. Je connais donc très bien cette technologie. Il ne me serait jamais
venu à l’esprit de croire que l’on envisagerait de faire fonctionner un réseau
de chemins de fer avec une énergie aussi variable. Nous devons tous nous en
rendre compte. Les éoliennes n’ont pas que des avantages. Nous devons tous
apprendre cela. En Allemagne on projette de construire en moyenne tous les 2,7
km une éolienne alors que nous savons bien que ces équipements font disparaître
les oiseaux rapaces, les chauves-souris et d’autres espèces menacées. Le milan
rouge est menacé. Les effectifs des 26 espèces les plus importantes d’oiseaux
chanteurs sont en baisse. Les conséquences nuisibles des éoliennes pour les
espaces vitaux des plantes et animaux sont énormes. Si une centrale nucléaire
avait autant d’effets destructeurs sur la nature que les éoliennes, il y a
longtemps qu’on l’aurait arrêtée.
Pourquoi les organisations
de protection de la nature se taisent-elles?
La raison profonde est la suivante: le parti politique des verts a fait du
tournant énergétique son programme et il poursuit ce programme coûte que coûte.
Les verts allemands n’ont en réalité jamais été un parti de protection de
l’environnement, mais un parti anticapitaliste qui s’engage contre l’énergie
nucléaire et l’industrie. Voilà pourquoi la flore et la faune ne les
intéressent que marginalement. Il existe des organisations de protection de la
nature qui sont sur cette ligne politique et d’autres qui se préoccupent
effectivement de la protection de la nature. Pour les premières, le tournant
énergétique est plus important que la protection de la nature.
Mais on constate tout
de même des résistances contre les éoliennes.
Oui. Il existe dans les campagnes un énorme potentiel de protestation
politiquement de droite. Cela me rappelle – et la chose ne manque pas d’ironie
– le début du mouvement antinucléaire. Aujourd’hui la réalité est la suivante:
le rêve des élites urbaines d’un approvisionnement énergétique prétendument
propre est réalisé aux dépens des populations campagnardes qui y perdent leur
patrie.
Quels sont,
financièrement, les gagnants et les perdants dans cette affaire?
Celles et ceux qui touchent des subventions pour leur toit solaire ou qui
participent à un fonds pour des éoliennes n’appartiennent en règle générale pas
aux couches les moins aisées. Les salariés, les assistés sociaux, les habitants
d’immeubles locatifs – voilà les gens qui doivent passer à la caisse pour
financer les rendements confortables que l’Etat garantit pendant vingt ans aux
nantis.
Pour vous, il y a deux
manières de participer à ce développement: fermer les yeux et continuer sur la
même voie ou corriger.
Il faudra bien tôt au tard corriger – au plus tard après les premiers
effondrements du réseau électrique. Mais plus nous attendons, plus les
difficultés seront grandes. Si dans dix ans nous avons une batterie fantastique
qui coûte 5 centimes d’euro par kilowattheure, les choses pourront peut-être
s’arranger. Mais c’est là une politique basée sur de vagues espoirs. Je ne
prendrai pas de pari sur elle et, comme responsable politique, je n’engagerai
certainement pas une nation sur cette voie.
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Dans une région sans vent Madame le maire lutte contre un projet éolien dans sa fôret
https://www.youtube.com/watch?v=WMtbmp4Wa1A
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VOILA UN EXEMPLE D' UNE VRAIE DEFENSE DU PATRIMOINE
VOILA UN EXEMPLE D' UNE VRAIE DEFENSE DU PATRIMOINE
Des nouvelles du front de Bouriège...
Pendant que 11 militants étaient convoqués injustement au tribunal de Carcassone par un référé d'heure à heure , procédure très exceptionelle , ici sur le front la mobilisation était toujours au rendez-vous pour occuper le terrain privé d'une des personnes assignée...
Au final , et ce alors que c'est la société des éoliennes qui assigne toute ces personnes au tribunal et alors que hier ils refusaient catégoriquement de faire un report , ce matin au tribunal ils ont demandé à la juge un report alors qu'elle leur a donné une date rapide à leur demande...
Finalement cet après-midi nous recevons un arrété d'alignement totalement scandaleux , qui ne respecte pas les procédures ni la propriété du monsieur que nous essayons d'aider...
Un véritable Déni du droit, c'est une honte !!!
Mais on va rien lâcher ...
Aude. Des agriculteurs protègent leurs terres menacées par les éoliennes et se retrouvent au tribunal
Un projet d’éoliennes qui dure depuis 12 ans
A Bourriège, on se croirait presque dans le film Milagro de Robert Redford. Depuis 22 jours désormais, les Bouriègeois habitants aux alentours du pont du Rec se mobilisent pour stopper les camions du groupe Valeco et de ses sous-traintants qui doivent construire trois éoliennes sur la commune. Ce projet, qui existe depuis maintenant douze ans, fait face à une très forte résistance de la part des habitants et plusieurs entreprises énergétiques s’y sont cassés les dents. C’est donc désormais le groupe Valeco, qui après avoir racheté le projet à Alstom, tente de l’imposer de force aux habitants.
Seulement voilà, Valeco doit faire face à un petit problème, les terrains où doivent être installées les éoliennes, ne disposent pas de voies d’accès suffisamment importantes pour permettre aux gigantesques convois d’apporter les éléments des trois éoliennes (une pale d’éolienne fait près de 45 mètres).
« Avant qu’ils achètent, nous avons bien dit à Valeco que c’était un mauvais projet et qu’il n’y avait pas les voies d’accès sur le permis de construire. Ils étaient donc au courant » nous explique Agnès Roy du collectif des Résistants du Pont du Rec. « Ils ont proposé des sommes de dédommagement allant jusqu’à 400 000 €, mais nous, on n’en veut pas, on n’est pas achetables ».
Des propriétés privées violées à plusieurs reprises
« En janvier dernier la compagnie Aberous, un sous-traitant de Valeco, est passée en force sur une propriété privée, à 5 heures du matin en écrasant les plots du géomètre et en présence des gendarmes. Nous avons porté plainte mais à chaque fois le tribunal administratif a préféré croire Valeco ». Les habitants finissent pourtant par obtenir gain de cause mais au civil.
Depuis une vingtaine de jours, le groupe Valeco cherche désormais à passer en force. « Quand on a vu dernièrement les socles d’éoliennes à Bouriège, on s’est mis sur une propriété privée ». Quand le premier convoi est arrivé, les habitants présents ont fait une chaîne humaine le long de la propriété et le convoi n’est pas parvenu à passer.
« Il y a dix jours, ils sont passés en force à 5 heures du matin. La clôture a été arrachée et les jeunes qui dormaient sur le terrain ont été plaqués de force et leurs téléphones ont été jetés dans la nature ». Une plainte a depuis été déposée.
Aussi la convocation au tribunal ce vendredi passe mal chez les résistants : « c’est nous, les victimes, qui nous retrouvons au tribunal comme des délinquants, c’est hallucinant ».
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DERNIERES NOUVELLES RECUES
Eoliennes Bouriège
Jour et nuit, depuis 15 jours ils bloquaient l'accès au site . Ils refusaient que les poids lourds éoliens passent sur leurs terres
Merci vraiment de bien vouloir faire un écho des derniers événements : ce matin vers 6h00, les vigiles de Enercon et Valeco ont entravé les qui veillaient sur place pour protéger les propriétés privées, se sont emparé de leurs téléphones portables qu'ils ont jetés dans le fourré.
Le convoi éolien est passé, détruisant les barrières posées depuis 10 jours par les riverains en limite de propriété. Un constat a été établi par la gendarmerie et des plaintes ont été déposées.
Rappel des résultats de l’enquête publique : dans son rapport du 13 octobre 2005,le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable, fait assez rare pour être souligné. Cet avis avait entre autres été motivé par l’évidente impossibilité d’accès au site d'implantation des éoliennes, en l’état actuel de la voirie que l’on peut constater sur le terrain.
Les autorités qui accumulent des mesures prises à la hâte et qui s'avèrent toutes infondées en droit.`
◦ première tentative de passage en force par la société Valeco en janvier 2017, condamnée par la justice civile en mars 2017.
◦ tentative actuelle accompagnée par le président du conseil départemental de l’Aude, qui a tenté de procéder à un alignement illégal de la portion de voirie départementale au niveau du pont du Rec.
Rappel de la loi : les dépendances d'une voie publique doivent être délimitées lorsque les riverains font état d'actes ou de documents de nature à établir leur droit de propriété sur les parcelles dont il s'agit. Seul un plan d'alignement, réalisé après enquête publique, peut modifier les limites des voies publiques, qu'il s'agisse de les rétrécir ou de les élargir.
Or, la transition énergétique ne pourra réussir qu'avec les citoyens, dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
Rappel du tél pour un contact sur place :
Agnès Roy 06 08 66 53 97
BOURIEGE (AUDE) ENERCON/VALECO FONT PASSER EN FORCE LE CONVOI EOLIEN
Ce matin vers 6h00, les vigiles de Enercon et Valeco ont entravé les personnes qui veillaient sur place pour protéger les propriétés privées, se sont emparé de leurs téléphones portables qu'ils ont jetés dans le fourré. Le convoi éolien est passé, détruisant les barrières posées depuis 10 jours par les riverains en limite de propriété. Un constat a été établi par la gendarmerie et des plaintes ont été déposées.
Lundi 19 juin, deux représentants associatifs du collectif Toutes Nos Energies/Occitanie Environnement, extérieurs au département de l'Aude et à l'affaire en cours, s'étaient rendus sur place pour comprendre la situation. Voici ce qu'ils ont pu constater sur le terrain :
• La situation de blocage actuelle dure depuis le 6 juin 2017, prenant sa source dans l’ultime permis de construire modificatif accordé le 14 décembre 2016 à Valeco, dernier en date d’une série de 4 promoteurs successifs s’étant cédés ce projet, depuis 2004. Valeco a immédiatement démarré les travaux de génie civil, en dépit des mises en garde écrites des « Amis de Saint Sernin » quant à l’impossibilité des voies d’accès.
La phase de montage se heurte à la volonté des riverains de ne pas se voir déposséder de leurs droits de propriété sur les accotements, privés, de la RD 52 menant au chantier.
• Existe-t-il une possibilité d’accès des matériels lourds (mâts, rotors, nacelles, pales) ?
◦ rappel des résultats de l’enquête publique : dans son rapport du 13 octobre 2005, le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable, fait assez rare pour être souligné. Cet avis avait entre autres été motivé par l’évidente impossibilité d’accès au site d'implantation des éoliennes, en l’état actuel de la voirie que l’on peut constater sur le terrain.
◦ recours par voie de référé suspension devant la cour administrative d'appel de Marseille, en décembre 2016 : Valeco affirme qu'il n'existe pas de problème d'accès. Prenant acte d’une possible inexactitude dans les propos tenus par cet industriel, le juge administratif a rejeté la requête des riverains.
La question n'est toujours pas tranchée au regard du droit, puisque l'affaire a été déférée en appel au Conseil d'Etat : la soi-disant « inexactitude dans les propos » pourrait in fine être qualifiée d’information manifestement inexacte, autrement dit de fraude.
• Des autorités qui accumulent des mesures prises à la hâte et qui s'avèrent toutes infondées en droit.
◦ première tentative de passage en force par la société Valeco en janvier 2017, condamnée par la justice civile en mars 2017.
◦ tentative actuelle accompagnée par le président du Conseil départemental de l’Aude, qui a tenté de procéder à un alignement illégal de la portion de voirie départementale au niveau du pont du Rec.
Rappel : les dépendances d'une voie publique doivent être délimitées lorsque les riverains font état d'actes ou de documents de nature à établir leur droit de propriété sur les parcelles dont il s'agit. Seul un plan d'alignement, réalisé après enquête publique, peut modifier les limites des voies publiques, qu'il s'agisse de les rétrécir ou de les élargir.
◦ l'arrêté précité interdisant la circulation sur la départementale 52 – route qui donne accès au site du projet éolien – est fondé sur le motif que des véhicules privés occupent la voie publique.
Or, depuis plusieurs jours, les seuls véhicules stationnés sur la chaussée à la hauteur du pont du Rec sont les deux véhicules lourds des entreprises et ceux des services de sécurité privée.
Questions :
- pourquoi le Conseil départemental et pourquoi la gendarmerie qui passe régulièrement sur les lieux n'ont-ils pas demandé à ces sociétés de dégager la voie publique afin de rétablir une circulation normale pour les habitants du voisinage ?
- pourquoi laisser croire que ce sont les riverains qui font obstacle à la libre circulation sur cette voie publique alors qu'ils se contentent d'être présents en bordure de chaussée sur des terrains privés en demandant le respect de leur propriété privée, à nouveau délimitée après passage d’un géomètre-expert ? Chercherait-on à créer un climat conflictuel entre les habitants qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• Depuis plusieurs jours, deux chauffeurs portugais sont dans l'impossibilité de quitter les lieux. C'est leur employeur, sous-traitant de l'entreprise Enercon, qui refuse de les laisser quitter les lieux et maintient de leur fait ces deux travailleurs en situation d'otages. Chercherait-on à pourrir le climat social qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• La représentante de l’État dans l'arrondissement n’a pas à ce jour exercé l'une de ses missions prioritaires qui est de veiller au respect de la légalité et de l’État de droit :
• en prenant en considération ce qui vicie ce projet depuis son origine, à savoir l'occultation constante du fait que les convois d'éoliennes ne peuvent atteindre leur site d'implantation sans empiéter sur le domaine privé,
• en invitant le conseil départemental à rétablir la libre circulation des habitants sur la RD52 ;
En réalité, sur le terrain la circulation demeure règlementairement possible, faute de complétude du panneau semblant interdire la circulation situé en sortie de Bouriège. Tout VL peut passer, dès lors que Valeco retire ses matériels de barrage.
• en recherchant la sortie de cette situation de blocage dans un souci de paix civile, notamment en enjoignant aux entreprises de ne pas retenir sur place des travailleurs contre leur gré dans un inconfort total, en écoutant les parties en conflit, sans prendre partie en faveur exclusive de l'entreprise, au détriment des droits des riverains concernés par un empiétement pour le moins irrégulier.
Le Collectif Toutes Nos Énergies/Occitanie Environnement dénonce solennellement les agissements violents des entreprises industrielles éoliennes. Nous ne nous satisferons jamais de la prétendue légalité derrière laquelle ils s'abritent, abusant d'une législation et d'une réglementation qu'ils ont façonnées à leur convenance par un lobbying éhonté.
Nous tenons à réaffirmer que la transition énergétique ne pourra réussir qu'avec les citoyens, dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
• Le collectif régional TOUTES NOS ENERGIES/ OCCITANIE ENVIRONNEMENT réunit 140 associations œuvrant pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants et, à ce titre, opposées à l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces ruraux de la région Occitanie.
Monsieur le Maire,
Les événements de Bouriège s'inscrivent dans une longue suite de violences et de dénis de démocratie qui accompagnent le développement anarchique de l'industrie éolienne, particulièrement dans notre belle Occitanie. Nos 140 associations régionales, les fédérations nationales FED et Vent de Colère ont été rapidement informées des faits et ont saisi les autorités nationales.
Comment ne pas s'indigner devant l'attitude de promoteurs éoliens qui n'ont pour objectif que de couvrir nos territoires ruraux, nos espaces naturels les plus vulnérables, de leurs machines qui produisent davantage de profits pour eux que d'énergie utile pour tous ? Comment comprendre l'aveuglement des autorités nationales et locales, dont vous êtes, monsieur le Maire, face aux comportements d'opérateurs éoliens acharnés à obtenir facilités et dérogations, tirant d'énormes profits dans un contexte non concurrentiel, distribuant des "enveloppes" qui pourrissent tout, traitant les habitants comme des colonisés et méprisant notre patrimoine commun, naturel, culturel et paysager ?
Les industriels et financiers de l'éolien industriel s'abritent derrière une législation et une réglementation qu'ils ont façonnées à leur convenance par un lobbying éhonté. Non, la transition énergétique ne peut pas se faire de cette manière. Nos territoires et les citoyens qui y vivent exigent que cette transition énergétique se fasse dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
Nous vous demandons solennellement de comprendre cela et de ne plus soutenir cette mascarade indécente qui se targue de légalité mais n'a, aux yeux des citoyens que nous sommes, aucune légitimité.
Le collectif régional TOUTES NOS ENERGIES / OCCITANIE ENVIRONNEMENT réunit 140 associations œuvrant pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants et, à ce titre, opposées à l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces ruraux de la région Occitanie.
Agnès Roy 06 08 66 53 97
BOURIEGE (AUDE) ENERCON/VALECO FONT PASSER EN FORCE LE CONVOI EOLIEN
Ce matin vers 6h00, les vigiles de Enercon et Valeco ont entravé les personnes qui veillaient sur place pour protéger les propriétés privées, se sont emparé de leurs téléphones portables qu'ils ont jetés dans le fourré. Le convoi éolien est passé, détruisant les barrières posées depuis 10 jours par les riverains en limite de propriété. Un constat a été établi par la gendarmerie et des plaintes ont été déposées.
Lundi 19 juin, deux représentants associatifs du collectif Toutes Nos Energies/Occitanie Environnement, extérieurs au département de l'Aude et à l'affaire en cours, s'étaient rendus sur place pour comprendre la situation. Voici ce qu'ils ont pu constater sur le terrain :
• La situation de blocage actuelle dure depuis le 6 juin 2017, prenant sa source dans l’ultime permis de construire modificatif accordé le 14 décembre 2016 à Valeco, dernier en date d’une série de 4 promoteurs successifs s’étant cédés ce projet, depuis 2004. Valeco a immédiatement démarré les travaux de génie civil, en dépit des mises en garde écrites des « Amis de Saint Sernin » quant à l’impossibilité des voies d’accès.
La phase de montage se heurte à la volonté des riverains de ne pas se voir déposséder de leurs droits de propriété sur les accotements, privés, de la RD 52 menant au chantier.
• Existe-t-il une possibilité d’accès des matériels lourds (mâts, rotors, nacelles, pales) ?
◦ rappel des résultats de l’enquête publique : dans son rapport du 13 octobre 2005, le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable, fait assez rare pour être souligné. Cet avis avait entre autres été motivé par l’évidente impossibilité d’accès au site d'implantation des éoliennes, en l’état actuel de la voirie que l’on peut constater sur le terrain.
◦ recours par voie de référé suspension devant la cour administrative d'appel de Marseille, en décembre 2016 : Valeco affirme qu'il n'existe pas de problème d'accès. Prenant acte d’une possible inexactitude dans les propos tenus par cet industriel, le juge administratif a rejeté la requête des riverains.
La question n'est toujours pas tranchée au regard du droit, puisque l'affaire a été déférée en appel au Conseil d'Etat : la soi-disant « inexactitude dans les propos » pourrait in fine être qualifiée d’information manifestement inexacte, autrement dit de fraude.
• Des autorités qui accumulent des mesures prises à la hâte et qui s'avèrent toutes infondées en droit.
◦ première tentative de passage en force par la société Valeco en janvier 2017, condamnée par la justice civile en mars 2017.
◦ tentative actuelle accompagnée par le président du Conseil départemental de l’Aude, qui a tenté de procéder à un alignement illégal de la portion de voirie départementale au niveau du pont du Rec.
Rappel : les dépendances d'une voie publique doivent être délimitées lorsque les riverains font état d'actes ou de documents de nature à établir leur droit de propriété sur les parcelles dont il s'agit. Seul un plan d'alignement, réalisé après enquête publique, peut modifier les limites des voies publiques, qu'il s'agisse de les rétrécir ou de les élargir.
◦ l'arrêté précité interdisant la circulation sur la départementale 52 – route qui donne accès au site du projet éolien – est fondé sur le motif que des véhicules privés occupent la voie publique.
Or, depuis plusieurs jours, les seuls véhicules stationnés sur la chaussée à la hauteur du pont du Rec sont les deux véhicules lourds des entreprises et ceux des services de sécurité privée.
Questions :
- pourquoi le Conseil départemental et pourquoi la gendarmerie qui passe régulièrement sur les lieux n'ont-ils pas demandé à ces sociétés de dégager la voie publique afin de rétablir une circulation normale pour les habitants du voisinage ?
- pourquoi laisser croire que ce sont les riverains qui font obstacle à la libre circulation sur cette voie publique alors qu'ils se contentent d'être présents en bordure de chaussée sur des terrains privés en demandant le respect de leur propriété privée, à nouveau délimitée après passage d’un géomètre-expert ? Chercherait-on à créer un climat conflictuel entre les habitants qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• Depuis plusieurs jours, deux chauffeurs portugais sont dans l'impossibilité de quitter les lieux. C'est leur employeur, sous-traitant de l'entreprise Enercon, qui refuse de les laisser quitter les lieux et maintient de leur fait ces deux travailleurs en situation d'otages. Chercherait-on à pourrir le climat social qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• La représentante de l’État dans l'arrondissement n’a pas à ce jour exercé l'une de ses missions prioritaires qui est de veiller au respect de la légalité et de l’État de droit :
• en prenant en considération ce qui vicie ce projet depuis son origine, à savoir l'occultation constante du fait que les convois d'éoliennes ne peuvent atteindre leur site d'implantation sans empiéter sur le domaine privé,
• en invitant le conseil départemental à rétablir la libre circulation des habitants sur la RD52 ;
En réalité, sur le terrain la circulation demeure règlementairement possible, faute de complétude du panneau semblant interdire la circulation situé en sortie de Bouriège. Tout VL peut passer, dès lors que Valeco retire ses matériels de barrage.
• en recherchant la sortie de cette situation de blocage dans un souci de paix civile, notamment en enjoignant aux entreprises de ne pas retenir sur place des travailleurs contre leur gré dans un inconfort total, en écoutant les parties en conflit, sans prendre partie en faveur exclusive de l'entreprise, au détriment des droits des riverains concernés par un empiétement pour le moins irrégulier.
Ce matin vers 6h00, les vigiles de Enercon et Valeco ont entravé les personnes qui veillaient sur place pour protéger les propriétés privées, se sont emparé de leurs téléphones portables qu'ils ont jetés dans le fourré. Le convoi éolien est passé, détruisant les barrières posées depuis 10 jours par les riverains en limite de propriété. Un constat a été établi par la gendarmerie et des plaintes ont été déposées.
Lundi 19 juin, deux représentants associatifs du collectif Toutes Nos Energies/Occitanie Environnement, extérieurs au département de l'Aude et à l'affaire en cours, s'étaient rendus sur place pour comprendre la situation. Voici ce qu'ils ont pu constater sur le terrain :
• La situation de blocage actuelle dure depuis le 6 juin 2017, prenant sa source dans l’ultime permis de construire modificatif accordé le 14 décembre 2016 à Valeco, dernier en date d’une série de 4 promoteurs successifs s’étant cédés ce projet, depuis 2004. Valeco a immédiatement démarré les travaux de génie civil, en dépit des mises en garde écrites des « Amis de Saint Sernin » quant à l’impossibilité des voies d’accès.
La phase de montage se heurte à la volonté des riverains de ne pas se voir déposséder de leurs droits de propriété sur les accotements, privés, de la RD 52 menant au chantier.
• Existe-t-il une possibilité d’accès des matériels lourds (mâts, rotors, nacelles, pales) ?
◦ rappel des résultats de l’enquête publique : dans son rapport du 13 octobre 2005, le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable, fait assez rare pour être souligné. Cet avis avait entre autres été motivé par l’évidente impossibilité d’accès au site d'implantation des éoliennes, en l’état actuel de la voirie que l’on peut constater sur le terrain.
◦ recours par voie de référé suspension devant la cour administrative d'appel de Marseille, en décembre 2016 : Valeco affirme qu'il n'existe pas de problème d'accès. Prenant acte d’une possible inexactitude dans les propos tenus par cet industriel, le juge administratif a rejeté la requête des riverains.
La question n'est toujours pas tranchée au regard du droit, puisque l'affaire a été déférée en appel au Conseil d'Etat : la soi-disant « inexactitude dans les propos » pourrait in fine être qualifiée d’information manifestement inexacte, autrement dit de fraude.
• Des autorités qui accumulent des mesures prises à la hâte et qui s'avèrent toutes infondées en droit.
◦ première tentative de passage en force par la société Valeco en janvier 2017, condamnée par la justice civile en mars 2017.
◦ tentative actuelle accompagnée par le président du Conseil départemental de l’Aude, qui a tenté de procéder à un alignement illégal de la portion de voirie départementale au niveau du pont du Rec.
Rappel : les dépendances d'une voie publique doivent être délimitées lorsque les riverains font état d'actes ou de documents de nature à établir leur droit de propriété sur les parcelles dont il s'agit. Seul un plan d'alignement, réalisé après enquête publique, peut modifier les limites des voies publiques, qu'il s'agisse de les rétrécir ou de les élargir.
◦ l'arrêté précité interdisant la circulation sur la départementale 52 – route qui donne accès au site du projet éolien – est fondé sur le motif que des véhicules privés occupent la voie publique.
Or, depuis plusieurs jours, les seuls véhicules stationnés sur la chaussée à la hauteur du pont du Rec sont les deux véhicules lourds des entreprises et ceux des services de sécurité privée.
Questions :
- pourquoi le Conseil départemental et pourquoi la gendarmerie qui passe régulièrement sur les lieux n'ont-ils pas demandé à ces sociétés de dégager la voie publique afin de rétablir une circulation normale pour les habitants du voisinage ?
- pourquoi laisser croire que ce sont les riverains qui font obstacle à la libre circulation sur cette voie publique alors qu'ils se contentent d'être présents en bordure de chaussée sur des terrains privés en demandant le respect de leur propriété privée, à nouveau délimitée après passage d’un géomètre-expert ? Chercherait-on à créer un climat conflictuel entre les habitants qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• Depuis plusieurs jours, deux chauffeurs portugais sont dans l'impossibilité de quitter les lieux. C'est leur employeur, sous-traitant de l'entreprise Enercon, qui refuse de les laisser quitter les lieux et maintient de leur fait ces deux travailleurs en situation d'otages. Chercherait-on à pourrir le climat social qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
• La représentante de l’État dans l'arrondissement n’a pas à ce jour exercé l'une de ses missions prioritaires qui est de veiller au respect de la légalité et de l’État de droit :
• en prenant en considération ce qui vicie ce projet depuis son origine, à savoir l'occultation constante du fait que les convois d'éoliennes ne peuvent atteindre leur site d'implantation sans empiéter sur le domaine privé,
• en invitant le conseil départemental à rétablir la libre circulation des habitants sur la RD52 ;
En réalité, sur le terrain la circulation demeure règlementairement possible, faute de complétude du panneau semblant interdire la circulation situé en sortie de Bouriège. Tout VL peut passer, dès lors que Valeco retire ses matériels de barrage.
• en recherchant la sortie de cette situation de blocage dans un souci de paix civile, notamment en enjoignant aux entreprises de ne pas retenir sur place des travailleurs contre leur gré dans un inconfort total, en écoutant les parties en conflit, sans prendre partie en faveur exclusive de l'entreprise, au détriment des droits des riverains concernés par un empiétement pour le moins irrégulier.
Le Collectif Toutes Nos Énergies/Occitanie Environnement dénonce solennellement les agissements violents des entreprises industrielles éoliennes. Nous ne nous satisferons jamais de la prétendue légalité derrière laquelle ils s'abritent, abusant d'une législation et d'une réglementation qu'ils ont façonnées à leur convenance par un lobbying éhonté.
Nous tenons à réaffirmer que la transition énergétique ne pourra réussir qu'avec les citoyens, dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
• Le collectif régional TOUTES NOS ENERGIES/ OCCITANIE ENVIRONNEMENT réunit 140 associations œuvrant pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants et, à ce titre, opposées à l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces ruraux de la région Occitanie.
Nous tenons à réaffirmer que la transition énergétique ne pourra réussir qu'avec les citoyens, dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
• Le collectif régional TOUTES NOS ENERGIES/ OCCITANIE ENVIRONNEMENT réunit 140 associations œuvrant pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants et, à ce titre, opposées à l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces ruraux de la région Occitanie.
Les événements de Bouriège s'inscrivent dans une longue suite de violences et de dénis de démocratie qui accompagnent le développement anarchique de l'industrie éolienne, particulièrement dans notre belle Occitanie. Nos 140 associations régionales, les fédérations nationales FED et Vent de Colère ont été rapidement informées des faits et ont saisi les autorités nationales.
Comment ne pas s'indigner devant l'attitude de promoteurs éoliens qui n'ont pour objectif que de couvrir nos territoires ruraux, nos espaces naturels les plus vulnérables, de leurs machines qui produisent davantage de profits pour eux que d'énergie utile pour tous ? Comment comprendre l'aveuglement des autorités nationales et locales, dont vous êtes, monsieur le Maire, face aux comportements d'opérateurs éoliens acharnés à obtenir facilités et dérogations, tirant d'énormes profits dans un contexte non concurrentiel, distribuant des "enveloppes" qui pourrissent tout, traitant les habitants comme des colonisés et méprisant notre patrimoine commun, naturel, culturel et paysager ?
Les industriels et financiers de l'éolien industriel s'abritent derrière une législation et une réglementation qu'ils ont façonnées à leur convenance par un lobbying éhonté. Non, la transition énergétique ne peut pas se faire de cette manière. Nos territoires et les citoyens qui y vivent exigent que cette transition énergétique se fasse dans le respect de la démocratie, de l'économie générale et de l'environnement.
Nous vous demandons solennellement de comprendre cela et de ne plus soutenir cette mascarade indécente qui se targue de légalité mais n'a, aux yeux des citoyens que nous sommes, aucune légitimité.
Le collectif régional TOUTES NOS ENERGIES / OCCITANIE ENVIRONNEMENT réunit 140 associations œuvrant pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants et, à ce titre, opposées à l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces ruraux de la région Occitanie.