ARTICLES DE PRESSE








L’énergie de la transition






(…) La transition énergétique ne pourra se faire qu’à la condition que des technologies industrielles adaptées soient disponibles dans des conditions économiques qui ne mettent pas en péril l’économie mondiale. Le recours massif à l’éolien que l’on nous propose n’est malheureusement pas la solution. Il n’est pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour le comprendre. Il suffit de savoir qu’une éolienne ne commence à fournir de l’électricité que si le vent atteint au moins 15 à 20 km/h. Par ailleurs, lorsque l’anticyclone est centré sur la France, ce qui se produit plusieurs fois par an, aussi bien l’été que l’hiver, pendant plusieurs jours aucune éolienne en France ne peut produire d’électricité. Il est difficile d’imaginer qu’il faille arrêter les trains et les ascenseurs pendant un tel laps de temps. Il est donc nécessaire de disposer de l’équivalent de puissance installé avec une technologie qui fournit de l’énergie à la demande. Or aujourd’hui les seules disponibles sont les chaudières à charbon fioul ou gaz ou le nucléaire. C’est là que se trouve le vrai problème de la transition écologique… (…)

Hubert Rouyer

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MEDITATION SUR UN REPORTAGE TELE 

On commence par un reportage sur la COP23 et un message alarmant comme quoi il est urgent de sauver la planète. On continue en annonçant le retard de la France vis à vis des EnR. Ce retard est dû aux Français de base, pauvres citoyens lambda qui se battent pour une noble cause : sauver leur cadre de vie, leur santé, leur patrimoine, ... face à des lobbies éoliens (étrangers pour la plupart) plein de fric et sans aucune retenue et avides de récupérer le plus possible d'argent. Fi du réchauffement climatique ! Ils n'en ont cure ! Planifier, installer ces machines diaboliques qui ne produisent rien (environ 6000 aérogénérateurs représentent 4 de la prod. d'électricité) en manipulant la population. Honorable non ?
On ridiculise des riverains qui luttent depuis plusieurs mois maintenant contre ce système pourri. On leur oppose une Allemagne exemplaire, des Allemands heureux de voir ces aérogénérateurs pousser dans leur belle campagne, leurs beaux paysages, et surtout heureux de s'en mettre plein les poches.
Eh oui ! fi du réchauffement climatique, du sauvetage de la planète, le principal c'est de remplir le porte-monnaie. On ne s'occupe pas de savoir si pour compléter le manque de production électrique nécessaire, on installe et fait fonctionner des centrales thermiques à charbon qui polluent à tire-larigot. Ah elle est belle l'Allemagne !
Ce massacre est orchestré pas des citadins qui se moquent du monde rural, ces mêmes qui investissent dans des zones d'éoliennes industrielles (financement participatif qu'ils disent !). Vous êtes bien contents pourtant de venir vous pavaner dans nos forêts, nos villages, quand les beaux jours arrivent !
Et tous ces édiles ruraux qui rampent devant ces cravatés ou Miss Bimbo qui viennent leur vendre leur marchandise. Ils ont les mirettes qui étincellent quand on leur dit qu'ils vont gagner beaucoup d'argent à ne rien faire. HONTE à eux !
ARGENT, ARGENT, ARGENT, planète, planète, planète, ...
Mes pauvres amis de Bouriège, les journaleux vous ont ridiculisés ! J'ai la rage !
Mais comment ne pas tomber dans le panneau quand on lutte depuis des mois pour sauver son territoire, qu'on n'est pas écouté et qu'une équipe d'une chaîne de télévision nationale vient vous interviewer ? Nous serions tous tombés dedans.
Mais ne baissez pas les bras. Même si pour la majorité nous sommes loin de vous, nous vous soutenons.
Votre action a du mérite et devrait être l'exemple à suivre sur l'ensemble du territoire national.

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE CCE EDF SA

15 novembre 2017


Risques de coupures électriques en France, dès cet hiver


Le 25 janvier 2017, à 19 heures, « nous sommes passés à un cheveu d’enclencher la mesure d’interruptibilité » déclarait le Président du directoire de RTE, François Brottes, lors de ses voeux, quelques jours plus tard. En effet ce jour-là et bien que la France connaisse une vague de froid ordinaire avec des températures plus clémentes que prévues, le système électrique français n’avait plus que 1 000 MW de marge soit 1% de sa capacité de production mobilisable.
Ce jour-là, à cette heure-là (à la pointe de la consommation) la demande s’est élevée à 92 788 MW. Pour faire face à cette situation tous les moyens de production ont été sollicités : le nucléaire a fourni 61% de la demande, l’hydraulique 13%, le gaz 10%, le fioul 5%, le charbon 3%, l’éolien 1,5%, le photovoltaïque 0% (à 19 heures, en hiver il fait nuit), les bioénergies 1% et l’importation 5,5%.
Aujourd’hui, à l’approche de l’hiver, les élus du CCE d’EDF exercent leur devoir d’alerte sur les risques de coupures électriques. Depuis l’hiver dernier, les centrales thermiques au fioul ont été fermées par EDF, pour cause de rentabilité insuffisante, ce qui fait un manque à produire de 2 400 MW. RTE, dans un communiqué de presse du 7 novembre 2017, indique qu’ : « il pourrait être amené à prendre des mesures exceptionnelles, allant jusqu’à des coupures programmées cet hiver. »
Pour les élus du CCE, le pire est à venir pour les étés et hivers prochains. En effet, la capacité à assurer la sécurité d’approvisionnement par les parcs de production hexagonaux, s’est largement dégradée. L’expertise réalisée par IED, sur demande du CCE, démontre que les risques de rupture de fourniture deviennent inévitables.
D’une part, des moyens de productions pilotables thermiques, nucléaires et fossiles, dont la puissance est garantie au moment nécessaire, sont fermés ou condamnés à court terme, et ce malgré les avis négatifs des représentants du personnel unanimes.
D’autre part si la capacité installée de production d’électricité augmente ce n’est qu’au travers du développement de nouveaux moyens de production centrés sur les énergies renouvelables intermittentes et non pilotables (photovoltaïque et éolien). Ces moyens avec un taux de disponibilité de 15 à 25% sont pas ou peu mobilisables à la pointe.
Par ailleurs, l’appel aux pays limitrophes via les interconnexions est techniquement limité et les aléas climatiques les frappent souvent aux mêmes périodes (le 25 janvier 2017, à 19 heures, par exemple, il n’y avait presque pas de vent ni en France, ni en Allemagne...).
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Pour empêcher le scénario catastrophe, les élus du CCE proposent de :
 revenir à la mission première d’EDF et assurer le service public de la fourniture d’électricité, à l’opposé de la logique d’effacement ;
 conforter le mix électrique français peu émetteur de CO2 en s’opposant à la fermeture de moyens de production pilotables (puissance garantie au moment nécessaire) : le thermique dont le palier charbon menacé à très court terme comme la centrale de Fessenheim, sont emblématiques de choix déraisonnables ;
 conserver les concessions hydrauliques dans le giron d’EDF et ne pas céder aux injonctions de Bruxelles qui veut imposer leur don au secteur privé alors que les principes d’efficacité et de sécurité doivent compter avant tout. Pour exemple, l’hydraulique assure le secours électrique aux centrales nucléaires et aussi le débit des fleuves. Seule EnR pilotable, l’hydraulique, est un bien public amorti économiquement, mais c’est aussi un outil de service public en ce qui concerne la gestion de l’eau, mission d’EDF.
 engager sans tarder la construction de nouveaux moyens de production thermiques, nucléaires et hydrauliques :
1. Thermique : CCG (Cycle combiné gaz) et biomasse ;
2. Nucléaire : EPR nouveau modèle ;
3. Hydraulique : STEP (Station de transfert d’énergie par pompage).
Si les politiques européennes et françaises actuelles concernant l’énergie perdurent, elles conduiront à :
 une augmentation significative du prix de l’électricité et en conséquence une augmentation de la précarité énergétique pour les particuliers (onze millions de foyers sont en précarité énergétique actuellement) ;
 une diminution des activités économiques pour lesquelles le prix bas de l’électricité en France est un levier de développement ;
 une dégradation de la fourniture (baisse de tension) ;
 des restrictions de consommation (effacements et délestages massifs) dues au manque de moyens de production.


Contact presse
Jean-Luc Magnaval 06 68 29 54 80
jean-luc.magnaval@edf.fr


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14 novembre 2017 - 07H57
Merkel, "chancelière du climat" de plus en plus décriée
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© AFP / Par Coralie FEBVRE | Angela Merkel à Berlin le 13 novembre 2017
BERLIN (AFP) - 
Longtemps dépeinte en "chancelière du climat", Angela Merkel doit affronter le risque que l'Allemagne manque ses objectifs d'émissions polluantes, mais refuse pour l'heure de préparer l'abandon du charbon ou des moteurs à combustion.
"Angela Merkel ne se distingue pas tant que ça de Donald Trump. Enfin si: au moins, Trump est honnête", déplorait récemment l'hebdomadaire Die Zeit, dans un cinglant réquisitoire contre la dirigeante qualifiée de "comédienne" de la lutte contre le réchauffement.
Mme Merkel a promis samedi de chercher "de nouvelles mesures" pour que l'Allemagne réduise de 40% ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990, comme elle s'y est engagée, alors qu'elle n'affichait que 28% de baisse en 2016.
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Mais elle a aussi insisté sur son attachement au "c?ur industriel" du pays, affirmant que les défenseurs du climat n'auraient "rien gagné" si "les aciéries, les usines d'aluminium ou les fonderies déménageaient là où les règles environnementales sont moins strictes".
La chancelière n'a, à l'inverse, pas dit un mot des centrales à charbon ou des moteurs à combustion, deux des principaux points de discorde entre son camp conservateur, les Libéraux et les Verts, dans leurs laborieux pourparlers pour accoucher d'un gouvernement.
- Charbon contre nucléaire -
Ce mutisme fait désordre à l'heure de la 23e conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP23), qui se tient à Bonn en Allemagne, et où Mme Merkel s'exprimera mercredi aux côtés du président français Emmanuel Macron.
En matière climatique, "nous étions les pionniers et sommes maintenant à la traîne", regrette Claudia Kemfert, spécialiste de la politique énergétique au sein de l'institut allemand DIW. Elle réclame comme nombre d'experts et d'associations l'abandon progressif du charbon.
Se retrouvant pour une fois dans le camp de Greenpeace, une cinquantaine de grandes entreprises, dont Siemens, Adidas et Deutsche Telekom, viennent elles aussi d'appeler à une programmation "ferme et socialement responsable" de la fermeture des centrales à charbon et à lignite.
Pourtant, ni les conservateurs ni les libéraux ne veulent d'échéance pour renoncer à cette énergie bon marché, qui représente 40% de l'électricité consommée en Allemagne, et les Verts viennent d'abandonner la date de 2030 qu'ils défendaient pendant la campagne.
Historiquement associé à la prospérité allemande, le charbon reste perçu comme incontournable en plein "virage énergétique" décidé en 2011, dans la foulée de Fukushima, et marqué par l'abandon du nucléaire d'ici 2022.
Les énergies renouvelables sont certes montées en puissance, passant en 2016 à 31,7% de la consommation d'électricité allemande, mais elles posent encore des difficultés liées à leur caractère intermittent et leur transport depuis le Nord, balayé par le vent, jusqu'au Sud industriel.
- 'Nuire à tous' -
Autre sujet délicat pour la future coalition allemande: la politique automobile, tiraillée entre le lobby des constructeurs, les 800.000 emplois en jeu en Allemagne, et l'impact environnemental du secteur.
Mme Merkel a longtemps ferraillé à Bruxelles pour limiter les normes environnementales imposées à l'industrie, mais a dû durcir son discours après la révélation du scandale des moteurs diesel truqués il y a deux ans.
Pourtant il n'est pas toujours pas question, pour la chancelière comme pour une majorité de la classe politique allemande, de programmer la fin des moteurs thermiques, comme l'ont par exemple décidé la Norvège ou la France.
Non seulement les voitures électriques peinent à séduire en Allemagne, mais Berlin soutient aussi que le diesel, qui émet moins de CO2 que les moteurs à essence, reste indispensable pour respecter les objectifs climatiques.
Désabusés, associations et scientifiques allemands multiplient depuis plusieurs mois les appels à sortir du flou, par exemple en investissant dans les technologies vertes ou en soutenant un prix minimum du carbone pour créer une incitation économique à moins polluer.
"Promettre, reporter, abandonner: c'est la politique habituelle", soupire Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur le changement climatique.
Pour lui, la limite des dirigeants allemands est de "ne vouloir blesser personne aujourd'hui, ni l'employé d'une centrale à lignite, ni celui qui assemble des moteurs diesel", au risque de "finir demain par nuire à tout le monde".
Par Coralie FEBVRE

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PROJET DE MONT SOUS VAUDREY

2015


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2016







IL FAUT SAVOIR QUE L'ONF PERCEVRAIT 12% DES REVENUS SUR LA  LOCATION DES TERRAINS. L'ONF DOUBLERAIT AINSI SES REVENUS SUR LA FORET DE MONT SOUS VAUDREY.

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2017








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REUNION PUBLIQUE DU 6 OCTOBRE 2017 ORGANISEE PAR L'ASFM


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Réunion EOLFI du 7 décembre 2017

Samedi 9 décembre 2017

MONT-SOUS-VAUDREY - ENVIRONNEMENT

L’éolienne ne convainc pas

La réunion sur le financement participatif des éoliennes n’a pas attiré les foules.

Le projet d’implantation des éoliennes ne passionne guère les habitants de Mont-sous-Vaudrey. Photo d’illustration D.R

Jeudi 7 décembre, à la salle des fêtes, une trentaine de personnes a assisté à la réunion organisée par EOLFI. Une société, spécialiste des énergies renouvelables, qui porte le projet du parc éolien en forêt.
Les cinq collaborateurs du promoteur, après un rappel sur l’historique du projet qui a été lancé en 2015, et qui pourrait aboutir en 2021, ont présenté les grandes lignes du financement participatif, en dette ou en actions.
Une présentation technique, qui devra nécessairement être relayée par les membres du comité de pilotage, chargés de livrer les informations, tout en faisant remonter les questions et préoccupations des habitants.
Le nombre d’éoliennes n’étant pas encore défini, l’organisateur de la soirée n’a pu répondre exhaustivement à certaines questions dont : Quel intérêt de participer au financement d’une éolienne ? Ou encore quelles sont les garanties, concernant la production continue des éoliennes ?
François Pitet, président de l’ASFM (Association pour la sauvegarde de la forêt de Mont-sous-Vaudrey) conteste d’ailleurs la réponse à sa question sur le nombre de parcs éoliens vendus en 2015 par EOLFI. Selon l’entreprise, aucune vente de parc d’éoliens a été opérée en 2015. Un chiffre contesté par François Pitet qui avance un chiffre de 11 parcs vendus à des entreprises chinoises.
L’intervenant, qui a participé au financement participatif du parc de Chamole, a précisé : « Nous avons le vent à Chamole. Pour motiver et faire en sorte que les habitants s’approprient le projet, nous avons multiplié les réunions et informations. Nous allons acheter une éolienne pour 5 millions d’euros. Nous disposons d’un million d’euros, de financement participatif, et allons emprunter quatre millions aux banques. Les collectivités vont participer. »
Les candidats potentiels au financement participatif ont encore de nombreux points à éclaircir avant de se lancer. Reste également à savoir si le mât de mesures donnera des valeurs compatibles pour un projet rentable, ce qui permettrait d’avoir de meilleures notions, notamment sur le nombre d’éoliennes.
" 5 en millions, le coût d’achat d’une éolienne selon EOLFI."


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La route nationale 5 a cédé au dessus de POLIGNY .
Ca se complique pour les convois exceptionnels des éoliennes de Chamole





FORET PUBLIC SENAT